Un an après…

… après la prépa, après les concours, après la grande compétition. Et maintenant ? Tout cela me parait bien lointain. Seuls les échos de ceux actuellement en prépa me rappellent l’existence de ce monde. Et me permettent de réaliser le chemin que j’ai parcouru depuis lors.

Un an déja…

Résumé :

  • La fin de la prépa, les oraux à Paris.
  • Un voyage aux États-Unis, des résultats d’écoles qui tombent pendant ce voyage, le soulagement d’avoir eu Supélec.
  • Une rentrée des classes pas comme les autres : loin de chez moi pour une fois, emménagement à Gif, dans une chambre double, un copiaule inconnu.
  • Une intégration : beaucoup, beaucoup, mais vraiment beaucoup de nouvelles têtes, de nouvelles connaissances, de nouveaux prénoms à retenir. Des événements qui se succèdent : des barbecues, des soirées, des petits dejs, les premiers délires, un WEI (dont 10 heures de bus, 1h30 de « tarte à la banane », un village de vacances, la mer, le soleil, un bungalow et ses 5 autres copiaules tous encore inconnus alors, des soirées, des activités plus ou moins déjantées, encore 10h de bus…), une séquence zéro
  • Des cours, des TDs, des TL, des électifs, de nombreux travaux en groupe, bref une organisation de l’enseignement totalement différente, mettant l’accent sur la collaboration, l’autonomie et la responsabilisation.
  • Des assoces, des assoces et encore des assoces, à n’en plus pouvoir choisir. Des apéros, un forum des assoces, une rencontre imprévue (la LIMASS), un engagement prévu (le Rézo), un recrutement réussi (Junior Supélec Stratégie).
  • Un Gala, 18 personnes, un Bar : le Bar à Cobama, des bars, la DécoG, des tonnes de crêpes et de goodies, un mois de préparation et… Le jour J.
  • Des réunions hebdomadaires (J2S, les lundis midi), des soirées Rézo (le mercredi soir), des entraînements d’impro (le jeudi soir), des matchs d’impro par ci par là, des soirées (mini 1 fois par mois) des partiels (maxi 4 fois par an, bonus rattrapages non compris).
  • Un forum à Faidherbe, de l’autre côté des stands, à vendre mon école à mes ex-Bizuths et aux Khûbes.
  • Un week-end d’impro à Belfort, plein de bons délires et de bons souvenirs.
  • Un Forum à Supélec, encore de l’autre côté des stands, à essayer de refiler des CV à des grandes entreprises et à m’enquérir des offres de stages pour 1ères années.
  • Les vacances de Noël, les premières depuis que j’étais rentré à Supélec.
  • La campagne BDE, indescriptible.
  • Une semaine au Ski avec Supélec pendant les vacances d’hiver, aux Deux-Alpes. Trop bon.
  • Le spectacle d’impro pour les malades à l’aérodrome d’Étampes avec CheerUp.
  • La recherche d’un stage.
  • La préparation du Prix d’Excellence avec J2S. Le Petit-Oral, le Grand-Oral à la Défense, le Congrès National d’Été à Arles : week-end de folie, la consécration de J2S, un moment de pur bonheur collectif, un souvenir impérissable.
  • La recherche d’un stage (bis).
  • La Course contre le Cancer de CheerUp, les 13 (?) tours du Rézo avec le matos (onduleur, pc portable, enceintes : musique !).
  • Ah ! un stage yes! la non validation du stage, arf…
  • L’Aquaclash (euhhhh… sans commentaires ^^)
  • Insistance sur la validation du stage… toujours pas…
  • La fin de l’année scolaire, les derniers partiels, les matières à « fist »… l’angoisse d’un éventuel rattrapage. Ah ! le stage validé ! enfin.
  • Les derniers jours à la Rez, le déménagement et le retour.

Cette liste n’est absolument pas exhaustive, et ne reflète que les « temps forts » de l’année. Année elle-même constamment ponctuée de petits évènements au jour le jour. La routine n’existe pas.

Et voila comment un an s’est passé, sans vraiment s’en aperçevoir. J’ai vraiment l’impression en me remémorant tous ces événements que chacun d’entre eux était hier. C’est un sentiment bizarre, d’autant plus qu’a contrario la prépa et les grandes vacances me paraissent bien loin elles.

Cette première année en école d’ingénieur n’a pas trompé mes attentes. J’ai moins dormi qu’en prépa, tout en en faisant toujours plus. J’ai eu l’occasion de m’investir dans des associations qui me plaisent, de participer à de nombreux événements, tant du point de vue organisationnel que comme simple participant. J’ai rencontré une foultitude de nouvelles personnes, appris quelques centaines de noms et prénoms. J’ai appris à travailler avec des profils très différents, à m’adresser à de nombreux interlocuteurs à divers niveaux de hiérarchie, à mener à bien des projets d’envergure, à m’intégrer dans une équipe, à gérer les relations interpersonnelles, à manager un groupe. J’ai aussi perfectionné mon aptitude à travailler sous pression (temporelle principalement), à bien faire en peu de temps, pour la semaine prochaine, pour le lendemain ou pour l’heure suivante.

Voila le bilan de cette année un peu folle, de cette année assez particulière qui — je le sens bien déjà — restera unique. Je sens déjà que l’an prochain sera totalement différent. Cet état de grâce — qui ne dure traditionnellement que 100 jours pour les présidents — s’est étendu sur un an pour le n’1A que je suis. L’an prochain on passe de l’autre côté du comptoir, on se prépare déjà à accueillir les futurs n’1As, à organiser l’intégration, les recrutements, le Gala… La magie de la délivrance de la prépa n’agit plus, la magie de la découverte d’un monde nouveau, avec ses codes propres, s’estompe de plus en plus rapidement. Notre regard, notre pensée se tournent peu à peu vers notre futur. L’instant où il faudra prendre des choix stratégiques et impactants pour le futur se rapproche à grand pas.

Bref, je tenais à écrire cela à chaud, en rentrant de Supélec, et avant le début de mon stage lundi prochain.

Aux futurs infinis, je vous souhaite d’ors et déjà la bienvenue, préparez vous (ou pas c’est vous qui voyez) à la délivrance de la prépa. Je vous souhaite déjà aussi de trouver la bonne harmonie entre vie associative et études. Ce n’est pas si évident que ça vous verrez.

Aux actuels infinis, cet article n’a pas la prétention d’énoncer une généralité. Ceci est simplement la première année d’école d’ingé telle que je l’ai vécue. Les mots ne suffisent pas à tout exprimer. Et il est vrai que j’ai (volontairement ou non) omis de nombreuses choses, en bien comme en mal. C’est comme ça, et puis voilà ^^

PS : merci aux courageux qui sont arrivés jusqu’ici dans la lecture 😉